Ouverture

Bonjour !

Grande motivation aujourd’hui, j’ai encore fini de lire un livre… j’en ai encore deux « en cours » et évidemment j’en commence tout de suite un autre… Mais l’un des deux autres, « Allah n’est pas obligé » me dit quelque chose… enfin, surtout le début… alors du coup ça m’embête si je ne me souviens plus des livres que j’ai lu… Donc je me suis dit, ni une ni deux (enfin si, il m’a fallu un moment quand même pour y réfléchir mais bon), je n’ai qu’à mettre des petits résumés quelque part, de tous les livres que j’aurais lu… et comme c’est vachement la mode, pourquoi ne pas le faire en ligne ?? Allez, hop, je me lance…
Donc voilà, c’est mes impressions, mes commentaires, mes critiques personnelles sur les livres de tous genres que je dévore… Le tout en laissant le plus possible l’exclusivité des premières critiques à mamie Thérèse… et une fois qu’elle a reçu mes critiques, je peux les mettre en ligne...

Saturday, September 16, 2006

L'album vert - Marie Desplechin

Le premier envois de mamie… et plein de bonnes choses dedans… La narratrice a gardé un album de photos que sa grand-mère lui a un jour donné… et au bout d’un moment, elle s’est décidé à l’ouvrir, et à rassembler ses souvenirs autours des photos qu’elle y trouvait… Les petites choses dont on se souvient à partir d’une photo, je trouve ça toujours tellement vrai… laisser divaguer son esprit à partir de pas grand-chose… une image figée, qui ne représente qu’un instant de l réalité…
J’ai beaucoup aimé les réflexions sur la religion et Dieu….
p.85 : « Il faut bien qu’il y ait un Dieu pour que nous nous retrouvions chaque année, une fois au moins en hiver. S’il n’y avait pas de Dieu nous vivrions séparés les uns des autres. […]. Dieu n’est pas une personne, Dieu est un ordre. […]. Dieu a fait l’hiver pour que nous puissions fêter Noël et la Saint Nicolas […]. Dieu fait pousser les crocus et puis les jonquilles pour nous dire qu’il est temps de penser au Carême.
p.88 : « Dieu n’est plus, ils en prennent acte sans broncher. Ce qui prouve assez bien qu’ils n’en ont jamais eu besoin. […]. Dieu s’efface en un clin d’œil, et avec lui les fêtes, les temps, et le calendrier. Il ne reste plus que les congés, qui servent à faire des courses dans les magasins ouverts. […]. Dieu qui était un calendrier devient aléatoire. Rien d’étonnant à ce qu’on finisse, un jour, par se perdre de vue. »

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