Une histoire assez « prenante »… comme un téléfilm bien ficelé... mais on sait bien que tout finira bien à la fin (même s’il y a quelques rebondissements imprévus)… Comme un bon téléfilm, on a quand même envie de savoir la fin, si bien que je me suis couchée tard
Pour lire plus d’un soir à cause de ce livre… Je dirais que c’est bien pour lire dans le train, ou dans le RER parce qu’on a envie de lire, mais qu’on n’a pas besoin de silence ou de relatif calme autours de soi pour suivre l’histoire…
Pour l’histoire… Charlotte, mère au foyer de 3 enfants, décide de prendre la relève de on père qui vient de mourir, alors qu’il était maire de on village depuis 30ans… s’opposent à elle les vieux souvenirs, les secrets de famille, et surtout son amour de jeunesse qui aimerait lui aussi devenir maire…
Ouverture
Bonjour !
Grande motivation aujourd’hui, j’ai encore fini de lire un livre… j’en ai encore deux « en cours » et évidemment j’en commence tout de suite un autre… Mais l’un des deux autres, « Allah n’est pas obligé » me dit quelque chose… enfin, surtout le début… alors du coup ça m’embête si je ne me souviens plus des livres que j’ai lu… Donc je me suis dit, ni une ni deux (enfin si, il m’a fallu un moment quand même pour y réfléchir mais bon), je n’ai qu’à mettre des petits résumés quelque part, de tous les livres que j’aurais lu… et comme c’est vachement la mode, pourquoi ne pas le faire en ligne ?? Allez, hop, je me lance…
Donc voilà, c’est mes impressions, mes commentaires, mes critiques personnelles sur les livres de tous genres que je dévore… Le tout en laissant le plus possible l’exclusivité des premières critiques à mamie Thérèse… et une fois qu’elle a reçu mes critiques, je peux les mettre en ligne...
Grande motivation aujourd’hui, j’ai encore fini de lire un livre… j’en ai encore deux « en cours » et évidemment j’en commence tout de suite un autre… Mais l’un des deux autres, « Allah n’est pas obligé » me dit quelque chose… enfin, surtout le début… alors du coup ça m’embête si je ne me souviens plus des livres que j’ai lu… Donc je me suis dit, ni une ni deux (enfin si, il m’a fallu un moment quand même pour y réfléchir mais bon), je n’ai qu’à mettre des petits résumés quelque part, de tous les livres que j’aurais lu… et comme c’est vachement la mode, pourquoi ne pas le faire en ligne ?? Allez, hop, je me lance…
Donc voilà, c’est mes impressions, mes commentaires, mes critiques personnelles sur les livres de tous genres que je dévore… Le tout en laissant le plus possible l’exclusivité des premières critiques à mamie Thérèse… et une fois qu’elle a reçu mes critiques, je peux les mettre en ligne...
Thursday, October 19, 2006
Tuesday, October 17, 2006
Ca va s'arranger - Piotr Barsony
Piotr est artiste… mais il vend mal... il a besoin d’argent, et un soir un homme lui propose un emploi bien rémunéré : il lui suffira de tuer le gars de la photo qu’il lui donne, qui sera à la brasserie de la gare à 6h le lendemain matin… Une longue nuit pleine de rebondissements attend Piotr…
C’était assez sympa à lire finalement… on se dit que vraiment le pauvre gars, il n’a pas beaucoup de chance dans la vie, mais il se dit que tout finira bien, que « ça va s’arranger », et donc le livre n’a pas cette couleur grise que j’ai trouvée à pas mal d’autres romans racontant la descente toujours plus bas des gens qui déjà n’allait pas très fort…
Pourquoi pas..
C’était assez sympa à lire finalement… on se dit que vraiment le pauvre gars, il n’a pas beaucoup de chance dans la vie, mais il se dit que tout finira bien, que « ça va s’arranger », et donc le livre n’a pas cette couleur grise que j’ai trouvée à pas mal d’autres romans racontant la descente toujours plus bas des gens qui déjà n’allait pas très fort…
Pourquoi pas..
Monday, October 16, 2006
Impuretés - Philippe Djian
Alors il y a d’abord eu Frictions, en petits bouts de textes… et puis comme j’ai trouvé celui là à la bibliothèque, du même auteur, je me suis dit pourquoi pas, j’avais bien aimé l’écriture du premier… En effet, cette fois ci c’est une histoire « complète », mais on sent bien que c’est le même auteur, qui a les mêmes idées derrière la tête… on se trouve dans un quartier chic, fortuné, dans le sud de la France, où on fait des soirées (où alcool et drogues sont de la partie)… ce monde que les « autres » envient se défait en petit morceaux, et cette décrépitude paraît au travers des enfants : les parents ne comprennent pas ce qui leur arrivent, eux sont dans leur monde et se droguent autant que leur parents… le tout sous fond de disparitions peu expliquées, à commencer par Lisa, la sœur du personnage principal.
En gros, ça se lit bien, même si je n’aime pas trop quand les auteurs reprennent les idées d’un autre livre pour en sortir un nouveau : c’est à cause de ça que je n’achète plus les livres de Irving, auteur que j’aimait beaucoup, mais au bout d’un moment, les adultères, écrivains manquant d’inspiration et couples/relations avec grande différence d’âge, ça commence à bien faire… Je n’ai pas vu si Djian a écrit d’autres choses, à voir s’il se renouvelle un peu J
En gros, ça se lit bien, même si je n’aime pas trop quand les auteurs reprennent les idées d’un autre livre pour en sortir un nouveau : c’est à cause de ça que je n’achète plus les livres de Irving, auteur que j’aimait beaucoup, mais au bout d’un moment, les adultères, écrivains manquant d’inspiration et couples/relations avec grande différence d’âge, ça commence à bien faire… Je n’ai pas vu si Djian a écrit d’autres choses, à voir s’il se renouvelle un peu J
99frs - Frederic Beigbeder
Je me souviens de la sortie de ce livre, quand j’étais en Première, c’est mon prof de Physique (Mr Apfel) qui m’en avait parlé quand je lui disais que j’avais fait mon stage de 2nd chez Euro RSCG… Mais vu l’amour que j’avais pour ce prof (qui, en guise de cours, nous lisait notre livre de cours, et piochait ses exercices de devoirs dans les exercices corrigés de différents livres de 1ere disponibles à la bibliothèque… c’est marrant comment la moyenne en Physique-Chimie de la classe était élevée… bref, passons), je n’avait pas lu ce livre… et voilà qu’il est là, devant moi, dans l’étagère de la bibliothèque de Borås… bon, ben, allons y (de toutes façons, d’ici fin Février, je vais en avoir lu pas mal de cette étagère…).
Ca se lit vite, c’est écrit sans grande recherche, mais rien qui « accroche » la lecture… ça se veut énervant, ces gens qui claquent un fric monstrueux dans tout et n’importe quoi (et dans les cures de désintoxication ensuite)… on y dépeint un monde hors du réel, mais je veux bien croire que c’est comme ça quand on n’a plus de notion de l’argent… On y dépeint les campagnes marketing pour faire acheter toujours plus, toujours plus cher, surtout quand on n’a pas d’argent pour ça… Je n’ai pas beaucoup été martyrisée par les marques, à part pour avoir un sac de cours Eastpack en arrivant à Aix… en je l’ai encore ! Donc moi la tyrannie du marketing et des marques, je ne pense pas la subir beaucoup… mais maman nous a raconté ses expériences avec Actimel dans les familles défavorisée en tant que médecin scolaire… donc je n’achèterai JAMAIS d’Actimels, leur campagne a trop bien marché,les familles modestes se saignant aux quatre veines pour offrir des Actimels à leurs enfants pour qu’ils grandissent bien… alors que si leurs enfants mangeaient plus de légumes, de fruits, poisson et de viande, ils iraient très bien… c’est quoi déjà le stage que je veux faire après celui en Reporting ??? Ha, oui, du Marketing.. il va falloir que je trouve un stage en Marketing « raisonnable », à défaut d’équitable, ou ciblé sur les gens qui ont de l’argent, comme ça ça ne leur fait pas trop mal d’en dépenser un peu trop… c’est ça l’équitable dans l’industrie du Luxe J s’adresser à des gens qui ont de l’argent, comme ça ils ne se retrouvent pas sur la paille pour avoir acheté des Actimels (ou une Rolex).
Bref, toute cette réflexion est bien sympathique, et me fait bien réfléchir sur mon prochain stage, mais ça ne fait pas beaucoup le commentaire de ce livre… Y a-t-il grand-chose d’autre à dire ? Juste je trouve qu’il part un peu en n’importe quoi à la fin… non, je n’aime pas la fin de ce livre… mais sinon, ça donne à réfléchir su le Marketing qui nous entoure partout…
Ca se lit vite, c’est écrit sans grande recherche, mais rien qui « accroche » la lecture… ça se veut énervant, ces gens qui claquent un fric monstrueux dans tout et n’importe quoi (et dans les cures de désintoxication ensuite)… on y dépeint un monde hors du réel, mais je veux bien croire que c’est comme ça quand on n’a plus de notion de l’argent… On y dépeint les campagnes marketing pour faire acheter toujours plus, toujours plus cher, surtout quand on n’a pas d’argent pour ça… Je n’ai pas beaucoup été martyrisée par les marques, à part pour avoir un sac de cours Eastpack en arrivant à Aix… en je l’ai encore ! Donc moi la tyrannie du marketing et des marques, je ne pense pas la subir beaucoup… mais maman nous a raconté ses expériences avec Actimel dans les familles défavorisée en tant que médecin scolaire… donc je n’achèterai JAMAIS d’Actimels, leur campagne a trop bien marché,les familles modestes se saignant aux quatre veines pour offrir des Actimels à leurs enfants pour qu’ils grandissent bien… alors que si leurs enfants mangeaient plus de légumes, de fruits, poisson et de viande, ils iraient très bien… c’est quoi déjà le stage que je veux faire après celui en Reporting ??? Ha, oui, du Marketing.. il va falloir que je trouve un stage en Marketing « raisonnable », à défaut d’équitable, ou ciblé sur les gens qui ont de l’argent, comme ça ça ne leur fait pas trop mal d’en dépenser un peu trop… c’est ça l’équitable dans l’industrie du Luxe J s’adresser à des gens qui ont de l’argent, comme ça ils ne se retrouvent pas sur la paille pour avoir acheté des Actimels (ou une Rolex).
Bref, toute cette réflexion est bien sympathique, et me fait bien réfléchir sur mon prochain stage, mais ça ne fait pas beaucoup le commentaire de ce livre… Y a-t-il grand-chose d’autre à dire ? Juste je trouve qu’il part un peu en n’importe quoi à la fin… non, je n’aime pas la fin de ce livre… mais sinon, ça donne à réfléchir su le Marketing qui nous entoure partout…
Studio Sex - Liza Marklund
He he, encore un policier… Mais sans faire exprès, j’ai emprunté et lu ce livre juste avant les élections en Suède (qui avaient lieu le 17 septembre), et cette enquête se passe à Stockholm, un été juste avant les élections législatives…
Une gogo danseuse est retrouvée morte dans un cimetière, elle travaillait dans un club « Studio Sex », où le soir de s mort le ministre du commerce a passé la soirée en compagnie d’hôtes Allemands… Une stagiaire dans un journal mène son enquête qui, elle l’espère, lui permettra de transformer son stage en CDI.
L’intrigue est bien menée, on connaît rapidement le meurtrier, mais toute une intrigue s’est nouée autours de cette mort, et trouver le meurtrier n’est pas la seule question qui se pose…
C’est écrit dans le même genre que du Fred Vargas, alors j’aime bien...
Une gogo danseuse est retrouvée morte dans un cimetière, elle travaillait dans un club « Studio Sex », où le soir de s mort le ministre du commerce a passé la soirée en compagnie d’hôtes Allemands… Une stagiaire dans un journal mène son enquête qui, elle l’espère, lui permettra de transformer son stage en CDI.
L’intrigue est bien menée, on connaît rapidement le meurtrier, mais toute une intrigue s’est nouée autours de cette mort, et trouver le meurtrier n’est pas la seule question qui se pose…
C’est écrit dans le même genre que du Fred Vargas, alors j’aime bien...
L'apiculteur - Maxence Fermine
Ha, ça s’est un roman qui raconte l’histoire de quelqu’un qui ne se laisse pas abattre, qui va au bout de ses rêves et en revient J Je n’aime pas tous les livres que je lis, certes je suis très ouverte sur mes lectures mais quand même… Mais quand je me réveille vers minuit-1h en m’empêchant de dormir pour me donner une bonne raison de lire finir ce livre, je me dit que c’est bon signe… bon, je l’ai lu la nuit du 12 septembre, après avoir été surprise par une mauvaise nouvelle, mis quand même… à la limite, ça m’a fait du bien de lire ce livre…
Donc, le narrateur (je ne me souviens pas nonplus de son nom… j’ai du mal avec les prénoms) a un rêve dans sa vie : être apiculteur… un jour il commence à construire des ruches, et se lance dans une première fournée de miel… c’est une grande réussite… mais après la deuxième année, il perd tout à cause de la foudre… alors il a un autre rêve, celui de partir en voyage, et il part en Afrique… il en revient ayant vécu un rêve, et avec de nouveaux rêves en tête…
De rêve en rêve, il avance dans sa vie, il découvre le monde autours de lui… le tout très bien écrit…
Donc, le narrateur (je ne me souviens pas nonplus de son nom… j’ai du mal avec les prénoms) a un rêve dans sa vie : être apiculteur… un jour il commence à construire des ruches, et se lance dans une première fournée de miel… c’est une grande réussite… mais après la deuxième année, il perd tout à cause de la foudre… alors il a un autre rêve, celui de partir en voyage, et il part en Afrique… il en revient ayant vécu un rêve, et avec de nouveaux rêves en tête…
De rêve en rêve, il avance dans sa vie, il découvre le monde autours de lui… le tout très bien écrit…
La petite Bijou - Patrick Modiano
Encore un livre de ma première fournée… et encore un livre qui après quelques semaines me laisse une impression de…. vent… j’aime bien les livres où je me sent quelque peu « grandie » après l’avoir lu (ou alors il faut que ce soit un policier, ou un roman d’aventure…). Les romans qui se veulent plus ou moins « avec sens », j’aime bien qu’ils en aient vraiment…
Un souvenir de grisaille en pensant à ce livre… ça se passe à l’automne dans Paris, certes on sent bien le froid, la tristesse… de cette « petite Bijou » qui pense avoir reconnu sa mère dans le métro, mère qui l’a abandonné il y a dix ans, et qui serait morte au Maroc… Certes, on part de cette idée… mais j’aimerais bien qu’il y ait une confrontation, et pas juste de l’attente, de la tristesse, des souvenirs… heureusement qu’elle rencontre par hasard une pharmacienne qui s’occupe d’elle… on a même une lueur d’espoir à la fin, quand elle se réveille dans sa chambre d’hôpital après une tentative de suicide… mais j’aime pas les gens mous qui se laissent aller à leur tristesse sans essayer de se bouger, même rien qu’un peu… J’avais envie de lui mettre des coups de pieds au cul pendant toute l’histoire…
Un souvenir de grisaille en pensant à ce livre… ça se passe à l’automne dans Paris, certes on sent bien le froid, la tristesse… de cette « petite Bijou » qui pense avoir reconnu sa mère dans le métro, mère qui l’a abandonné il y a dix ans, et qui serait morte au Maroc… Certes, on part de cette idée… mais j’aimerais bien qu’il y ait une confrontation, et pas juste de l’attente, de la tristesse, des souvenirs… heureusement qu’elle rencontre par hasard une pharmacienne qui s’occupe d’elle… on a même une lueur d’espoir à la fin, quand elle se réveille dans sa chambre d’hôpital après une tentative de suicide… mais j’aime pas les gens mous qui se laissent aller à leur tristesse sans essayer de se bouger, même rien qu’un peu… J’avais envie de lui mettre des coups de pieds au cul pendant toute l’histoire…
Une fin d'après midi dans les jardins du zoo - Bernard Chambaz
Dans un café, une femme s’approche du narrateur en lui demandant s’il est bien Quentin.. lui répond oui, alors que Quentin est son meilleur ami, et qu’il l’attendait dans ce café… S’en suit une semaine pleine de rebondissements, où le narrateur (je ne me souviens plus de son nom) vis la vie de Quentin… la fin de semaine se termine à Bamako, où il doit retrouver Quentin dans les jardins du zoo, en espérant comprendre un peu plus son ami…
C’est l’un des premiers livres que j’ai emprunté à Borås, et cela ait maintenant bien 3 semaines que je l’ai lu… et je n’en garde pas un souvenir impérissable… l’idée est bonne, mais finalement ce n’est pas terriblement exploité…
C’est l’un des premiers livres que j’ai emprunté à Borås, et cela ait maintenant bien 3 semaines que je l’ai lu… et je n’en garde pas un souvenir impérissable… l’idée est bonne, mais finalement ce n’est pas terriblement exploité…
Sunday, October 15, 2006
La dame en bleu - Noelle Châtelet
J’oublie toujours le nom des personnages principaux des livres que je viens de rendre à la bibliothèque… donc le personnage principal, de ce livre, une attachée de presse qui travaille à 100 à l’heure, toujours bien apprêté etc etc… double un jour dans la rue une vieille dame en bleu, qui prend son temps, marche à petits pas…. Et d’un seul coup, notre femme active ralentis son pas, et décide de prendre son temps dans la vie…
On parle des « petits vieux » qui sont toujours au supermarché quand c’est l’heure des « actifs », qui passent leurs journées à radotter, à parler de tout et de rien… et si on se mettait au rythme de ces « petits vieux »… si on décidait aussi de prendre son temps ???
Encore un livre attrapé au hasard de l’étagère, assez surprenant et qui finalement est très sympathique, parce que original…
On parle des « petits vieux » qui sont toujours au supermarché quand c’est l’heure des « actifs », qui passent leurs journées à radotter, à parler de tout et de rien… et si on se mettait au rythme de ces « petits vieux »… si on décidait aussi de prendre son temps ???
Encore un livre attrapé au hasard de l’étagère, assez surprenant et qui finalement est très sympathique, parce que original…
Saturday, October 14, 2006
L'amant - Marguerite Duras
Je n’aime pas trop quand les auteurs racontent leur vie en la « déballant » sans objectif autre que nous la déballer (c’est pour ça que pour le moment j’arrête avec Modiano, qui est terne quand il invente, et sans intérêt quand il fait de la pseudo autobiographie…)… En trouvant un livre de Marguerite Duras à la bibliothèque, je me suis dit qu’elle me semblait « reconnue » , et que pour ma culture générale, ça pourrait être pas mal que je sache de quoi elle parle dans ses livres… Bon, j’ai regardé sa bibliographie, ça tourne pas mal autours d’amant et de vie en Indochine… mais je ne juge pas avant d’avoir lu….
Donc, je me lance… elle déballe un peu la vie du personnage principal et de sa famille, comment est la vie en Indochine, etc etc… Mais pas seulement, parce qu’il lui arrive quelque chose quand même à cette jeune fille, elle a pour amant un chinois riche… et on a l’impression d’avoir « appris » quelque chose après avoir refermé le livre… un peu d’air asiatique, un peu d’aventures, d’incompréhension… pas juste du déballage… alors ça va, je ne suis pas fâchée avec Marguerite Duras, je pourrais emprunter un autre de ses romans...
Donc, je me lance… elle déballe un peu la vie du personnage principal et de sa famille, comment est la vie en Indochine, etc etc… Mais pas seulement, parce qu’il lui arrive quelque chose quand même à cette jeune fille, elle a pour amant un chinois riche… et on a l’impression d’avoir « appris » quelque chose après avoir refermé le livre… un peu d’air asiatique, un peu d’aventures, d’incompréhension… pas juste du déballage… alors ça va, je ne suis pas fâchée avec Marguerite Duras, je pourrais emprunter un autre de ses romans...
La morsure des ténèbres - Brigitte Aubert
Ouf, j’ai réussi à le finir…. Mais ça n’a pas été facile… moi qui n’ai jamais regardé un « Alien » en entier, moi qui déteste les films d’horreur avec des morts vivants, des bêtes grouillantes etc.… j’ai été servie… Ce livre est la suite de « Ténèbres sur Jacksonville », que je n’ai pas lu, et que je doute fort de lire un jour… Les « survivants » de Jacksonville ont été placés en divers endroits des Etats-Unis… et deux d’entre eux décident de se retrouver… c’est sans compter sur les ténèbres qui ont décidé de les éliminer à coups de morts vivants : les morts de la veille, pas encore incinérés, se retrouvent grouillants de cafards qui les font bouger, et ils sont affamés de sang frais humain… chouette….
S’en suit un périple à travers les Etats-Unis, pour échapper aux morts vivants, et comprendre le pourquoi du comment… déjà que le livre n’est pas très à mon goût, mais quand en plus on part en n’importe quoi sur la fin, (manque d’imagination ??), pour finir dans un mauvais film d’horreur (je vous l’avait bien dit !!)… non vraiment… je préférais le Couturier de la Mort… c’était « gore » mais tout à fait possible, sans rien d’irréel…
S’en suit un périple à travers les Etats-Unis, pour échapper aux morts vivants, et comprendre le pourquoi du comment… déjà que le livre n’est pas très à mon goût, mais quand en plus on part en n’importe quoi sur la fin, (manque d’imagination ??), pour finir dans un mauvais film d’horreur (je vous l’avait bien dit !!)… non vraiment… je préférais le Couturier de la Mort… c’était « gore » mais tout à fait possible, sans rien d’irréel…
Thursday, October 12, 2006
Un pedigree - Patrick Modiano
Je crois que je vais arrêter de lire du Modiano… après l’histoire grise et sans espoir de La Petite Bijou, il laisse défiler sa vie, sans « histoire »… à part la sienne… certes, c’est intéressant, on le sent abandonné par ses parents, frigorifié en pension à Thônes etc… et après ? Non, je n’ai pas vraiment aimé…
Wednesday, October 11, 2006
Allah n'est pas obligé - Ahmadou Kourouma
J’ai mis du temps à le lire… mais j’ai fini par y arriver J J’ai vraiment du mal avec l’écriture « petit nègre », surtout entrecoupée de multitudes de parenthèses pour expliquer les expressions particulières… qu’il suffirait d’expliquer une fois, ou même pas du tout pour arriver à rentrer mieux dans l’histoire… enfin, c’est mon point de vue personnel, je sais que c’est ce qui est recherché par l’auteur… mais je n’adhère pas du tout… je n’aime pas « forcer » pour lire… (ni lutter contre le sommeil comme chez certains auteurs de philosophie… J ).
Donc l’histoire, c’est l’itinéraire d’un enfant soldat entre le Libéria et la Sierra Leone, à la recherche de sa tante, accompagné d’un marabout escroc mais débrouillard… Un point de vue intéressant sur les soucis actuels et loin d’être terminés de l’Afrique actuelle…
Donc l’histoire, c’est l’itinéraire d’un enfant soldat entre le Libéria et la Sierra Leone, à la recherche de sa tante, accompagné d’un marabout escroc mais débrouillard… Un point de vue intéressant sur les soucis actuels et loin d’être terminés de l’Afrique actuelle…
Monday, October 09, 2006
Frictions - Philippe Djian
5 passages de la vie du narrateur, depuis son enfance au mariage de sa fille… Milieu riche, plein de soirées; d’alcool, de drogue… de secrets, de tristesses… Chaque texte est un « passage » de cette vie, où il faut « avancer » même si ce n’est pas toujours facile, et même si le dénouement de chaque passage n’est pas celui auquel on s’attendait…
Style facile à lire…
Style facile à lire…
Le couturier de la mort - Brigitte Aubert
Un policier... c’est tellement facile à lire, ça plait facilement… ça ne fait pas trop réfléchir quand on le lit pour se détendre… et puis on en trouve partout… vous verrez, j'en lis tout le temps...
Comme en plus celui-ci se passe à Marseille, ça va me rappeler Total Khéops de Jean Claude Izzo (d’ailleurs, j’ai été agréablement surprise de voir qu’il est à la bibliothèque de Borås, avec Chourmo aussi), qui, en dépit du saucissonnage que nous avait demandé Mr Ollier en 2nd, m’a laissé un bon souvenir, avec ses deux autres volets…
Mais c’est un peu plus « sanglant » et limite aussi plus « gratuit » que Total Khéops… Tout au long du livre, ce n’est pas une mort qu’on cherche à élucider, mais plusieurs… et les cadavres sont retrouvés « mélangés », la tête de l’un, les bras de l’autre, le corps d’un troisième.. le tout cousu.. et un peu grignoté… Yummy J Mais rassurez vous, l’assassin ne court plus, vous pouvez retourner à Marseille sans souci (mais bon, des tarés on peut en trouver partout…).
Comme celui c m’avait bien plu, j’en ai emprunté un autre de la même auteur… mais je n’arrive pas à me mettre dedans… disons que là c’est plus « fantastique », ça s’appelle « L morsure des ténèbres », et ça parle de morts vivants qui, entre autres, mangent des bouts de vivants… mais bof… j’ai jusqu’au 19 Octobre pour le finir et le rendre à la bibliothèque, on verra bien...
Comme en plus celui-ci se passe à Marseille, ça va me rappeler Total Khéops de Jean Claude Izzo (d’ailleurs, j’ai été agréablement surprise de voir qu’il est à la bibliothèque de Borås, avec Chourmo aussi), qui, en dépit du saucissonnage que nous avait demandé Mr Ollier en 2nd, m’a laissé un bon souvenir, avec ses deux autres volets…
Mais c’est un peu plus « sanglant » et limite aussi plus « gratuit » que Total Khéops… Tout au long du livre, ce n’est pas une mort qu’on cherche à élucider, mais plusieurs… et les cadavres sont retrouvés « mélangés », la tête de l’un, les bras de l’autre, le corps d’un troisième.. le tout cousu.. et un peu grignoté… Yummy J Mais rassurez vous, l’assassin ne court plus, vous pouvez retourner à Marseille sans souci (mais bon, des tarés on peut en trouver partout…).
Comme celui c m’avait bien plu, j’en ai emprunté un autre de la même auteur… mais je n’arrive pas à me mettre dedans… disons que là c’est plus « fantastique », ça s’appelle « L morsure des ténèbres », et ça parle de morts vivants qui, entre autres, mangent des bouts de vivants… mais bof… j’ai jusqu’au 19 Octobre pour le finir et le rendre à la bibliothèque, on verra bien...
Respire - Anne Sophie Brasme
Emprunté à la bibliothèque, vite fait… C’est l’histoire d’une jeune fille de 19 ans qui écrit depuis sa cellule de prison… parce que deux ans auparavant, elle a « commis ‘irréparable »…
C’est l’histoire d’un amitié perverse : Charlène admire Sarah, elles sont « amies » pendant une année, dérapant doucement… Sarah est l’idole de Charlène, elle peut lui faire faire ce qu’elle veut…. Mais dès l’année suivante, Sarah passe à la manipulation : elle provoque et humilie Charlène, qui accepte tout…
Je ne pense pas être la seule a sentir un air de déjà vécu dans cette histoire, bien sûr sans l’issue tragique… mais se sentir fort quand on est avec un/une ami(e), se laisser aveugler par cette amitié… c’est dur de s’en sortir… L’auteur laisse très bien paraître ce sentiment difficile quand la relation d’amitié n’est pas du tout équilibrée, mais qu’on refuse de l’admettre… jusqu’à arriver à « grandir », et à trouver des amis qui nous apportent effectivement autant qu’on peut leur apporter… et ce de façon « saine », sans perversité, mais avec franchise et bienveillance.
C’est l’histoire d’un amitié perverse : Charlène admire Sarah, elles sont « amies » pendant une année, dérapant doucement… Sarah est l’idole de Charlène, elle peut lui faire faire ce qu’elle veut…. Mais dès l’année suivante, Sarah passe à la manipulation : elle provoque et humilie Charlène, qui accepte tout…
Je ne pense pas être la seule a sentir un air de déjà vécu dans cette histoire, bien sûr sans l’issue tragique… mais se sentir fort quand on est avec un/une ami(e), se laisser aveugler par cette amitié… c’est dur de s’en sortir… L’auteur laisse très bien paraître ce sentiment difficile quand la relation d’amitié n’est pas du tout équilibrée, mais qu’on refuse de l’admettre… jusqu’à arriver à « grandir », et à trouver des amis qui nous apportent effectivement autant qu’on peut leur apporter… et ce de façon « saine », sans perversité, mais avec franchise et bienveillance.
C'est égal - Agota Kristof
Quand j’ai reçu cet envoi lundi, je venais de finir « Respire », et j’avais encore envie de me mettre un petit quelque chose sous la dent… voilà un livre qui compte 25 petites histoires… Dans une ambiance bizarre, fable ou cauchemar ?
Mais après réflexion ce sont des petites histoires à lire (et relire) comme ça… on en prends une, on la déguste, et on garde les autres pour plus tard… comme une boite de chocolats…
Mais après réflexion ce sont des petites histoires à lire (et relire) comme ça… on en prends une, on la déguste, et on garde les autres pour plus tard… comme une boite de chocolats…
Sunday, October 08, 2006
Meurtre chez Tante Léonie - Estelle Montbrun
Celui là fut lu en express… comme un bon policier en fait… je l’ai commencé samedi vers 16h, mais comme c’était l’heure de la sieste, que je lisais dans mon lit (avec la pluie qui tombe dehors, c’est toujours réconfortant d’être bien au chaud avec un thé, alors qu’il fait mauvais dehors), je l’ai posé sur la table de nuit pour un petit somme avant d’entamer le chapitre 7… pour le reprendre en allant me coucher vers 22h… j’ai bien tenté de m’arrêter à 23h alors que je m’endormis, mais j’avais juste besoin de 20min de pause, et une fois réveillée au milieu d’un rêve autours du bouquin, je n’avais pas d’autre choix que de le terminer… Toujours écrit dans le même style donc (comme le « suivant » que j’ai lu avant), ça se passe du côté de Chartres, et l’histoire tourne autours du meurtre de la présidente de la Proust Association, la veille d’une réunion Proustienne qui devait se tenir dans la maison de ladite Tante Léonie… Moi je n’ai jamais lu du Proust, je devrais regarder à la bibliothèque s’ils en ont un, histoire de savoir de quoi il retourne…
Tiens, j’ai vu à la fin que Yasmina Khadra avait un titre dans cette collection de policiers… je ne savais pas qu’il faisait du policier, mais tant mieux s’il a plusieurs types d’écritures, il m’a l’air chouette comme auteur, après le premier livre que j’ai lu de lui, « L’attentat »… mais c’est pour un prochain commentaire….
Tiens, j’ai vu à la fin que Yasmina Khadra avait un titre dans cette collection de policiers… je ne savais pas qu’il faisait du policier, mais tant mieux s’il a plusieurs types d’écritures, il m’a l’air chouette comme auteur, après le premier livre que j’ai lu de lui, « L’attentat »… mais c’est pour un prochain commentaire….
Saturday, October 07, 2006
Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi - Mathias Malzieu
Mathias Malzieu, c’est le chanteur du groupe Dionysos… je suis tombée par hasard sur ce livre à la bibliothèque, et le résumé m’a tout de suite attiré : « Mathias, jeune homme d’une trentaine d’années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l’hôpital, il rencontre un géant qui l’aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l’invite à un voyage fantastique au pays des morts. Cette évasion dans l’imaginaire lui permettra de passer d’un monde enfantin peuplé de uper héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes »… Après avoir lu le livre, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce résumé, mais il y a des passages qui m’ont vraiment beaucoup plus…On retrouve l’imagination enfantine de la chanson « When I was a child I was a Jedi », où les rêves sont transposés dans la réalité…
Ce commentaire va être un peu plus long que les autres, parce que j’ai noté les passages que j’ai particulièrement appréciés, pour diverses raisons…
Bon, alors les pages, c’est pour l’édition Flammarion – pas poche, mais bon, c’est pas grave…
p.39 : « J’aime les livres qu’on peut mettre dans sa poche, trimballer, aimer, prêter, corner, donner, racheter pour relire les passages préférés. C’est un acte important pour moi d’échanger un livre qu’on aime, c’est comme prêter un chaussure »… C’est le géant qui dit ça à Mathias, en lui prêtant trois livres pour l’aider… Je ne prête pas souvent mes chaussures, c’est pas vraiment ça qui est important, c’es surtout parce qu’en prêtant ses chaussures, on aimerait que l’autre puisse marcher pareil, se sentir pareil… et quand on prête un live, c’est pour partager un sentiment qu’on a eu en le lisant… on prête rarement un livre qu’on n’a pas aimé (enfin, pour dépanner, si vous voulez j’ai pas mal des œuvres de Platon et autres philosophes obligatoires de prépa, effet soporifique assuré). J’ai toujours un livre dans mon sac –et quand je n’en ai pas, c’est sûr que j’aurais eu le temps de lire…, au cas où.. même en balade à la journée en montagne… bon, d’accord, pas sur les pistes de ski, j’ai déjà du mal à ne pas me geler les doigts,s gants c’est dur de lire…
p.46 : « j’ouvre le premier livre que m’a donné le géant. La couverture est aussi épaisse et rugueuse que l’écorce d’un arbre. Je le manipule comme j’aime le faire avec mes livres fétiches. Passer le plat de la main dessus, l’ouvrir, le feuilleter en accéléré à l’aide d’un pouce, m’arrêter au hasard sur une page, lire un passage, goûter les mos comme on trempe le doigt dans une sauce et renifler l’odeur du papier tout neuf ou tout vieux, de la colle aussi, entre les pages. » J’aime bien le « toucher » des livres.. j’aime choisir mon livre à la librairie, j’aime le voir et le revoir tous les jours dans mon étagère quand je l’ai lu et aimé… j’aime quand des gens viennent m’emprunter des livres (et me les rendent)… quand j’aurai ma maison à moi, j’aurai une salle « bibliothèque »… mais en fait non, j’aurai des étagères de livres partout… pas des livres pour faire beau, des livres que j’aurai aimé, et que je serai toujours prête à prêter à qui veut… J’ai du mal à emprunter des livres en bibliothèque, parce que je sais que je ne pourrai pas les garder ensuite pour moi, ou pour les partager avec d’autres… et je n’aime pas nonplus l’idée d’acheter un livre que j’aurais lu avant et qui m’aurait plu… je ne veux pas avoir des livres « vierges » chez moi… tant qu’ils n’on pas été lus, ils restent à coté de mon lit, ensuite ils ont le droit d’aller dans une étagère… mais si j’ai lu un livre prêté ou emprunté, je ne vais pas l’acheter ensuite, sinon il n’aurait sa place ni dans l’étagère, ni à côté de mon lit… chaque chose à sa place (je n’aime pas nonplus les trucs qui prennent de la place pour rien, qui n’ont pas de place…). Mais là à Borås c’est différent… je sais qu’il est probable que je ne puisse pas rapporter mes livres faute de place/poids autorisé dans l’avion… donc j’emprunte joyeusement tous les livres qui me tombent sous la main à la bibliothèque…
p.55 : « Quand ce sera mon tour de mourir, je voudrais m’évaporer. Je ne veux pas que quelqu’un que j’aime ait à choisir où m’enterrer et dans quelle boite »… Le thème du « livre » n’est pas le thème principal de ce livre, on tourne quand même autours de la mort de la mère du narrateur... pour éviter ça, l y a des grands groupes qui ont créé des supers contrats de décès, où tout est déjà payé et déjà décidé avant même la mort… comme ça c’est le futur mort lui-même qui s’en occupe… bon, si ça peut faire plaisir… mais j’aime bien l’idée de s’évaporer, comme ça personne ne sait où on va, et on peut être partout à la fois…
p.63 : « Les invités de l’enterrement avancent, penchés comme des fantômes d’arbres morts. Des gens qu’on aime sont là, ils ont l’air gênés, avec leur sac d’amour dans les bras. Ils veulent nous le donner sans nous encombrer. […]. Ils sont venus déguisés en cadeaux sombres ». Il y a un peu plus loin une remarque sur le fait que tous ces gens se réunissent ensuite, plus ou moins gaiement, pour un buffet… tout le monde parle, essais de changer l’atmosphère… Ca fait penser que les enterrements sont une façon « sûre » de réunir les membres d’une famille… un ultime cadeau du mort, qui pour resserrer les liens familiaux… Maman me dit toujours qu’elle n’aime pas les enterrements parce que finalement, on aurait mieux fait d’aller voir le mort avant qu’il ne le soit… mais ce n’est plus au mort qu’on donne du respect quand on va à un enterrement… c’est pour donner ces paquets d’amour, qui pourraient peut-être être réutilisés par les survivants…
Enfin voilà, pas mal de bonnes idées dans ce livre, la fin m’a un peu moins plu que le début, mais bon, c’était bien quand même…
Ce commentaire va être un peu plus long que les autres, parce que j’ai noté les passages que j’ai particulièrement appréciés, pour diverses raisons…
Bon, alors les pages, c’est pour l’édition Flammarion – pas poche, mais bon, c’est pas grave…
p.39 : « J’aime les livres qu’on peut mettre dans sa poche, trimballer, aimer, prêter, corner, donner, racheter pour relire les passages préférés. C’est un acte important pour moi d’échanger un livre qu’on aime, c’est comme prêter un chaussure »… C’est le géant qui dit ça à Mathias, en lui prêtant trois livres pour l’aider… Je ne prête pas souvent mes chaussures, c’est pas vraiment ça qui est important, c’es surtout parce qu’en prêtant ses chaussures, on aimerait que l’autre puisse marcher pareil, se sentir pareil… et quand on prête un live, c’est pour partager un sentiment qu’on a eu en le lisant… on prête rarement un livre qu’on n’a pas aimé (enfin, pour dépanner, si vous voulez j’ai pas mal des œuvres de Platon et autres philosophes obligatoires de prépa, effet soporifique assuré). J’ai toujours un livre dans mon sac –et quand je n’en ai pas, c’est sûr que j’aurais eu le temps de lire…, au cas où.. même en balade à la journée en montagne… bon, d’accord, pas sur les pistes de ski, j’ai déjà du mal à ne pas me geler les doigts,s gants c’est dur de lire…
p.46 : « j’ouvre le premier livre que m’a donné le géant. La couverture est aussi épaisse et rugueuse que l’écorce d’un arbre. Je le manipule comme j’aime le faire avec mes livres fétiches. Passer le plat de la main dessus, l’ouvrir, le feuilleter en accéléré à l’aide d’un pouce, m’arrêter au hasard sur une page, lire un passage, goûter les mos comme on trempe le doigt dans une sauce et renifler l’odeur du papier tout neuf ou tout vieux, de la colle aussi, entre les pages. » J’aime bien le « toucher » des livres.. j’aime choisir mon livre à la librairie, j’aime le voir et le revoir tous les jours dans mon étagère quand je l’ai lu et aimé… j’aime quand des gens viennent m’emprunter des livres (et me les rendent)… quand j’aurai ma maison à moi, j’aurai une salle « bibliothèque »… mais en fait non, j’aurai des étagères de livres partout… pas des livres pour faire beau, des livres que j’aurai aimé, et que je serai toujours prête à prêter à qui veut… J’ai du mal à emprunter des livres en bibliothèque, parce que je sais que je ne pourrai pas les garder ensuite pour moi, ou pour les partager avec d’autres… et je n’aime pas nonplus l’idée d’acheter un livre que j’aurais lu avant et qui m’aurait plu… je ne veux pas avoir des livres « vierges » chez moi… tant qu’ils n’on pas été lus, ils restent à coté de mon lit, ensuite ils ont le droit d’aller dans une étagère… mais si j’ai lu un livre prêté ou emprunté, je ne vais pas l’acheter ensuite, sinon il n’aurait sa place ni dans l’étagère, ni à côté de mon lit… chaque chose à sa place (je n’aime pas nonplus les trucs qui prennent de la place pour rien, qui n’ont pas de place…). Mais là à Borås c’est différent… je sais qu’il est probable que je ne puisse pas rapporter mes livres faute de place/poids autorisé dans l’avion… donc j’emprunte joyeusement tous les livres qui me tombent sous la main à la bibliothèque…
p.55 : « Quand ce sera mon tour de mourir, je voudrais m’évaporer. Je ne veux pas que quelqu’un que j’aime ait à choisir où m’enterrer et dans quelle boite »… Le thème du « livre » n’est pas le thème principal de ce livre, on tourne quand même autours de la mort de la mère du narrateur... pour éviter ça, l y a des grands groupes qui ont créé des supers contrats de décès, où tout est déjà payé et déjà décidé avant même la mort… comme ça c’est le futur mort lui-même qui s’en occupe… bon, si ça peut faire plaisir… mais j’aime bien l’idée de s’évaporer, comme ça personne ne sait où on va, et on peut être partout à la fois…
p.63 : « Les invités de l’enterrement avancent, penchés comme des fantômes d’arbres morts. Des gens qu’on aime sont là, ils ont l’air gênés, avec leur sac d’amour dans les bras. Ils veulent nous le donner sans nous encombrer. […]. Ils sont venus déguisés en cadeaux sombres ». Il y a un peu plus loin une remarque sur le fait que tous ces gens se réunissent ensuite, plus ou moins gaiement, pour un buffet… tout le monde parle, essais de changer l’atmosphère… Ca fait penser que les enterrements sont une façon « sûre » de réunir les membres d’une famille… un ultime cadeau du mort, qui pour resserrer les liens familiaux… Maman me dit toujours qu’elle n’aime pas les enterrements parce que finalement, on aurait mieux fait d’aller voir le mort avant qu’il ne le soit… mais ce n’est plus au mort qu’on donne du respect quand on va à un enterrement… c’est pour donner ces paquets d’amour, qui pourraient peut-être être réutilisés par les survivants…
Enfin voilà, pas mal de bonnes idées dans ce livre, la fin m’a un peu moins plu que le début, mais bon, c’était bien quand même…
L'assassin du banconi & L'honneur des Kéita - Moussa Konaté
J’aime bien les policiers… je l’ai déjà dit… Je n’aime pas trop quand c’est écrit en « petit nègre »… je l’ai déjà dit aussi… Deux histoires policières qui se passent autours de Bamako, en Afrique (je ne saurais pas dire le pays, il suffirait que j’aille chercher tout ça sur internet…. Je ne suis pas très forte en géographie Africaine, contrairement à ma famille paternelle qui y a vécu longtemps… je les laisserai m’aider J )… Et même si l’auteur est Africain, il n’écrit pas en « petit nègre », ne cherche pas à traduire certains expressions typiquement du coin (pas comme dan « Allah n’est pas obligé » grrr), qui se comprennent dans le contexte, même si elles ne sont pas utilisées en France… Bref, comment faire une enquête policière qui se tienne, entre les histoires de clans, de multiplicateurs de billets, de marabouts, avec une police plus ou moins corrompue (mais pas le commissaire Habib)… Il n’y a pas le matériel de CSI, on enterre les morts sans les autopsier, et comme il fait chaud ils ont le temps de bien se décomposer avant qu’on ne les déterre pour le faire… J’aime beaucoup comment ces deux enquêtes sont écrites, on voyage un peu, dans le monde qui encombre le train, dans la chaleur, dans les odeurs diverses et variées, dans la fumée des rites… on découvre un bout d’Afrique avec les solutions de l’énigme… Non, vraiment, une très bonne surprise.
Tuesday, October 03, 2006
L'attentat - Yasmina Khadra
On avait beaucoup échangé avec mamie à propos du prochain envois qu’elle voulait me faire… ce serait en effet dommage qu’elle m’envois des livres que j’ai déjà lus… donc elle m’avait proposé (entre autres) différents livres de Khadra, et j’étais allée voir sur Amazon.fr le résumé, ça me disait bien, pourquoi pas…
Lundi, l’envois arrive (avec aussi « Les cerfs volants de Kaboul », pas encore lu, ce sera pour plus tard…), je lis la quatrième de couverture… il n’y a pas de film ou de série tentante à la TV, allez, hop, à 21h15 je suis au lit et je commence…. Et je le dévore, il est déjà presque terminé quand j’éteins, et je me dépêche de le finir le lendemain…
Qu’est-ce que c’est l’histoire ? Une histoire d’attentat suicide à Tel Aviv... on commence par voir le docteur Amine à l’ouvrage pour sauver les blessés… puis une fois rentré chez lui, on lui demande de retourner à l’hôpital pour reconnaître le corps… de sa femme… qui est la « suicidée »… Amine pensait qu’il n’avait aucun secret avec sa femme, il était intégré et reconnu comme médecin musulman, au sein même de la communauté Juive de Tel Aviv… qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Le live retrace donc son cheminement pour comprendre…
L’écriture est très facile à lire, et on se pose plein de questions… la résolution impossible du conflit en Israël, les « bonnes » ou « mauvaises » raison de chacune des partis… les outils de chacun…. Je le conseille, et selon les envois de mamie, on verra si je lis prochainement d’autres livres de Khadra…
Lundi, l’envois arrive (avec aussi « Les cerfs volants de Kaboul », pas encore lu, ce sera pour plus tard…), je lis la quatrième de couverture… il n’y a pas de film ou de série tentante à la TV, allez, hop, à 21h15 je suis au lit et je commence…. Et je le dévore, il est déjà presque terminé quand j’éteins, et je me dépêche de le finir le lendemain…
Qu’est-ce que c’est l’histoire ? Une histoire d’attentat suicide à Tel Aviv... on commence par voir le docteur Amine à l’ouvrage pour sauver les blessés… puis une fois rentré chez lui, on lui demande de retourner à l’hôpital pour reconnaître le corps… de sa femme… qui est la « suicidée »… Amine pensait qu’il n’avait aucun secret avec sa femme, il était intégré et reconnu comme médecin musulman, au sein même de la communauté Juive de Tel Aviv… qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Le live retrace donc son cheminement pour comprendre…
L’écriture est très facile à lire, et on se pose plein de questions… la résolution impossible du conflit en Israël, les « bonnes » ou « mauvaises » raison de chacune des partis… les outils de chacun…. Je le conseille, et selon les envois de mamie, on verra si je lis prochainement d’autres livres de Khadra…
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